Parcours - Jikaëlle

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Parcours

Jikaëlle (Photo: Gaston Cattin)
Jikaëlle aime les mots simples et les mélodies aériennes pour dire des sentiments vrais. Sans faux-semblant, elle écrit, compose et chante. Elle joue de ses fragilités pour en faire une force. Deux nouveaux EP - Fragile et Sur un fil - le démontrent, comme ses trois albums autoproduits précédents, Evasions (2014), Evidences (2017) et Entre ici et ailleurs (2020).

Jikaëlle nous embarque avec elle, dans sa mélancolie comme dans ses rires… car ses concerts sont tout sauf tristes. La scène, elle l’aborde actuellement dans plusieurs formules. Dans une ambiance chanson-folk, en solo, avec son compagnon musical de toujours, le guitariste Bernard Léchot, et parfois avec le chanteur Morgoran. Et dans des couleurs plus celtiques avec le multi-instrumentiste Erwan Mouly. Point commun de ces différentes propositions : une ambiance résolument acoustique, ainsi que la chaleur poétique et souriante de l’instant.
Fragile et Sur un fil
2023 représente donc un changement d’approche : après trois albums physiques, Jikaëlle a choisi le format plus souple des EP en version exclusivement digitale.

Au printemps paraît Fragile, réalisé principalement avec la complicité musicale de Bernard Léchot et de Morgoran et de plusieurs guitares, oscillant entre country, folk et blues rock.

Quelques mois plus tard arrive Sur un fil, imprégné celui-ci des instrumentations d'Erwan Mouly. Une flûte traversière sur "On dit", une clarinette sur "Si jamais". Et une guitare aux couleurs celtiques entremêlant ses notes à celles de la guitare de Jikaëlle sur "Une danse avec toi", lumineux instant d’amour. Ambiance celtique également avec l'instrumental "Au fil et à mesure".

Autant Fragile que Sur un fil illustrent bien cette façon qu’a Jikaëlle de nous dire des sentiments forts, profonds, mais dans la légèreté, sans prétention ni prise de tête inutile.
Disques et routes
Adolescente, à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne, elle suit des cours de danse et de guitare. Son bac en poche, elle passe par une école de théâtre. Mais la musique reste en filigrane: elle se forge une culture qui va puiser dans la chanson française comme dans le folk-rock anglo-saxon. Envie de s’exprimer, envie de faire, ne manque plus qu’un déclencheur.

Le déclic, c’est une rencontre fortuite avec le musicien Bernard Léchot, à Paris, fin 2011. Malgré la distance qui sépare leurs domiciles respectifs (il vit en Suisse), malgré la jeunesse de Jikaëlle et les cheveux gris de cet homme aux multiples activités, la complicité est immédiate… et, des années plus tard, elle est toujours là!

Leur entente se manifeste au fil des productions musicales, mais aussi des nombreux concerts qu'ils donnent en France et en Suisse. La scène est d'ailleurs le cadre idéal pour rencontrer la jeune chanteuse, son chapeau, ses nombreuses chemises à carreaux, et son sourire: elle y rayonne, et sait embarquer son public dans sa bulle personnelle, quelle que soit la formule adoptée, solo, duo, trio... Voir page Concerts.

A noter... en 2017, Jikaëlle décroche le «Prix du meilleur espoir» du Grand Prix de la chanson «Pierre Delanoë / Claude Lemesle». Parmi les membres du jury, Pierre-Denis Leroyer (fils de Pierre Delanoë) et Claude Lemesle lui-même!

Bernard Léchot, Jikaëlle, Claude Lemesle
Boulange 2017. De gauche à droite: Bernard Léchot, Jikaëlle, Claude Lemesle
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